17 août 2015
POEME AFRICA
Le soleil se couche sur la montagne blanche
La chaleur se pose tel un immense voile
Tout se tait dans la savane épuisée de torpeur moite
Tout se fige comme les rayons sur les branches
Les éléphants se souviennent
De cet endroit ou les femmes puisent l’eau
Où la source est la vie et où coulent les mots
Les chants que le vent porte comme une prière ancienne
Souvenir de la vie, de l’acacia qui les nourrit
De l’eau qui apaise l’intense soif
Et transforme cette terre en paradis
Ce désert aride où l’homme né de l’argile
Veut en faire un monde de petits rois
Qu’il joue à face ou pile
Publicité
Publicité
Commentaires